Science ouverte : les différentes initiatives mises en place en France

Science ouverte: les différentes initiatives mises en place en France
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Selon le baromètre de la science ouverte, en 2019, 56% de la production scientifique française était en accès ouvert[1], un chiffre en augmentation par rapport à 2018 (49%). Cette progression peut s’expliquer par la mise en place de nouvelles initiatives – et la continuité de celles déjà existantes – visant à démocratiser et encourager les publications ouvertes.

À PROPOS DE LA SCIENCE OUVERTE

Revenons tout d’abord sur les principes généraux de la science ouverte.

De manière globale, la finalité principale de la science ouverte est de généraliser la diffusion en accès ouvert des publications et des données de la recherche et de promouvoir la transition numérique. Cela permet d’accéder à une science plus cumulative et à une recherche plus efficace. Ce partage des connaissances scientifiques entraîne ainsi une démocratisation de l’accès aux savoirs ainsi qu’une interdisciplinarité et transversalité de la recherche. 

De nouveaux outils et de nouvelles méthodes sont mis en place permettant d’ouvrir les données, les processus, les codes, les protocoles… 

LES INITIATIVES GOUVERNEMENTALES (LOIS, APPELS, PLAN DU MESRI*)

*Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

La loi pour la République numérique – 2016

Cette loi favorise le libre accès aux publications scientifiques, promeut l’ouverture et la circulation des données et l’accompagnement des citoyens dans le passage au numérique. Elle vise à garantir aux internautes la possibilité de disposer d’un environnement numérique ouvert et respectueux de leur vie privée.[2]

Retrouvez la loi n°2016-1321 du 7 octobre 2016 sur legifrance.gouv.fr (ici)

Le plan National pour la science ouverte (PNSO) – 2018

“La science est un bien commun que nous devons partager le plus largement possible. Le rôle des pouvoirs publics est de rétablir la fonction initiale de la science, comme facteur d’enrichissement collectif”. 

Frédéric Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI).

Annoncé par Frédéric Vidal le 4 juillet 2018, ce plan national est mis en place dans le cadre de plusieurs partenariats et engagements internationaux pris par la France concernant la science ouverte. Le premier est le partenariat OGP – Open Government Partnership, réunissant aujourd’hui 78 pays, dont la France, et dont l’objectif principal est d’encourager les pays membres à rendre leur gouvernement le plus ouvert et plus transparent. Le deuxième est le projet appelé “Amsterdam Call for Action on Open Science” qui promeut l’accès libre aux publications scientifiques ainsi que le partage et la réutilisation des données pour la Recherche.

Le Plan National pour la science ouverte est une initiative servant à fixer les modalités pour le développement de la science ouverte sur le territoire national. Il est constitué de trois axes comprenant chacun les objectifs et les mesures (9) à mettre en place.

  • Généraliser l’accès ouvert aux publications. Cela passe par exemple par l’obligation de publier en accès libre (sur des revues en accès ouvert ou sur des archives ouvertes) les publications financées par les fonds publics ;
  • Structurer et ouvrir les données de la recherche. Nous pouvons ici donner l’exemple du respect des principes FAIR (Faciles à trouver, Accessibles, Intéropérables et Réutilisables) ;
  • S’inscrire dans une dynamique durable, européenne et internationale. Les nouvelles pratiques impliquent un besoin de nouvelles compétences et, nécessairement, de nouvelles formations. Ces besoins s’inscrivent dans une logique nationale et internationale.

La version complète est disponible sur le site du MESRI (ici

« La France s’engage pour que les résultats de la recherche scientifique soient ouverts à tous, chercheurs, entreprises et citoyens, sans entrave, sans délai, sans paiement. »

Découvrez le discours complet de Frédérique Vidal en cliquant ici

Le Comité pour la science ouverte (CoSO) – 2018

Dans le cadre du Plan National pour la Science Ouverte, en 2018 a été constitué le Comité pour la Science Ouverte (en remplacement de la BSN – Bibliothèque Scientifique Numérique) un dispositif national avec pour mission principale de définir une politique de soutien à l’ouverture de la science ouverte, de déterminer la stratégie sur laquelle se baser ainsi que de s’assurer de son (bon) développement dans les établissements et communautés scientifiques [3]. Cela passe par exemple par un accompagnement efficace des communautés scientifiques ainsi que la sensibilisation des acteurs aux tenants et aboutissants de l’accès ouvert. Les objectifs ont également ici une portée nationale et internationale. Le comité de pilotage se divise en 4 collèges [4]:

  • Publication 
  • Données de recherche 
  • Compétences et formation 
  • Europe et international

L’Appel à Manifestation d’Intérêt, ayant pour objectif de recueillir les candidatures des acteurs aspirant à s’impliquer dans la science ouverte et à prendre part intégrante au Comité et à ses objectifs a été publié en mars 2018. Il a également été impulsé par le MESRI. Il est disponible sur https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr (ici).

Les appels à projets du Fonds national pour la science ouverte (FNSO) – 2019

Une fois de plus dans le cadre du Plan National pour la Science Ouverte, le Fonds national pour la science ouverte a été créé en 2019. Il sert à soutenir la science ouverte en mettant en place divers appels à projets [5]. Pour le premier appel à projet, ce fonds était constitué de 2 675 000€ servant à soutenir les infrastructures, plateformes et projets éditoriaux en faveur de la science ouverte. En termes de processus, les appels à projet sont d’abord publiés, les candidatures reçues, puis le comité de pilotage se charge de sélectionner les projets.

Le Baromètre de la science ouverte – 2019 

À l’occasion du Plan national pour la science ouverte, le MESRI a publié en 2019 un baromètre de la science ouverte pour les publications scientifiques. Il permet de mesurer le taux d’accès ouvert, c’est-à-dire d’analyser la part des publications en accès libre tout en distinguant les publications ayant été publiées sur des archives ouvertes (HAL par exemple) et la part publiées chez les éditeurs. Il se base sur des données “fiables, ouvertes et maîtrisées”.[6]

Le site du baromètre est accessible à ce lien : https://ministeresuprecherche.github.io/bso/ 

LES INITIATIVES MISES EN PLACE PAR LES INSTITUTIONS ET LES ORGANISMES SPÉCIALISÉS

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L’Appel de Jussieu – 2017

L’Appel de Jussieu a surgit du regroupement d’un collectif de chercheurs et professionnels de l’édition scientifique pour encourager la science ouverte et la bibliodiversité et “promouvoir un accès ouvert aux publications scientifiques” [7] au sein des établissements de recherche et des communautés scientifiques.

Il regroupe 8 apartés indiquant des méthodes pour répondre aux objectifs de la science ouverte et contient également les noms des rédacteurs et les institutions signataires.
Il est disponible sur https://jussieucall.org.

L’ANR

En plus d’être signataire de la déclaration précédemment citée, l’ANR – Agence Nationale de la Recherche – a également développé des engagements en faveur de la science ouverte, et ce, depuis 2007. Elle est signataire de la convention en faveur des archives ouvertes et de la plateforme HAL (2013) et de la Déclaration de San Francisco (2018), elle sensibilise à l’importance du libre accès des publications, elle a rejoint en 2018 la cOAlition S (initiative européenne pour le libre accès aux publications scientifique). Aussi, depuis 2019 l’ANR demande que les publications issues des projets financés soient déposées dans une archive ouverte, et demande l’élaboration d’un plan de gestion des données respectant les principes FAIR. Elle promeut l’accès ouvert aux publications scientifiques.

L’ANR met en place ces initiatives dans le cadre du Plan National pour la science ouverte et fixe 3 objectifs: 

  • Le développement de l’Open Access
  • La contribution à l’Open Research Data 
  • La concertation au niveau national, européen et international

Le flyer de présentation des engagements est disponible sur https://anr.fr/ (ici)

Les initiatives du CNRS

Le CNRS est un acteur national et européen majeur dans la production des données de la recherche. Les initiatives mises en place par cet organisme sont donc significatives pour le développement de l’accès ouvert aux publications scientifiques. 

La feuille de route science ouverte – 2019

La feuille de route du CNRS vise à “accélérer le processus vers la science ouverte en s’appuyant sur des actions concrètes”. Elle a été publiée après la fixation par l’Europe et le MESRI des objectifs en matière de science ouverte. Elle se base sur 4 objectifs ayant comme finalité d’atteindre une ouverture à 100% des publications du CNRS, de développer une culture de partage de données chez les acteurs concernés, de promouvoir les principes FAIR, de promouvoir le développement d’outils et infrastructures pour l’analyse des contenus ou encore de transformer les modes d’évaluation des chercheurs et chercheuses pour les rendre conciliables avec les principes de la sciences ouvertes [8]. Ces objectifs sont expliqués et détaillés sous forme d’actions, en 7 axes.

Pour mettre en place cette feuille de route, le CNRS a mobilisé 3 unités de services: 

  • L’Inist (Institut de l’information scientifique et technique) 
  • Le CCSD (Centre pour la communication scientifique directe)
  • Persée

Ces dernières sont étroitement liées avec le développement de la science ouverte depuis des années dans la mesure où elles promeuvent l’accès à l’information scientifique et aux archives ouvertes, la valorisation du patrimoine scientifique et des données de la recherche, ou encore la transition numérique. 

La feuille de route proposée par le CNRS est disponible à ce lien www.science-ouverte.cnrs.fr  (ici

Le plan “Données de la recherche” du CNRS – 2020

Il s’agit ici d’un plan du CNRS dont la finalité principale est d’accélérer le développement vers la science ouverte. Il vise à développer une stratégie pour l’ouverture des données tout en prenant en compte les principes FAIR. Ce plan s’inscrit dans le cadre de l’initiative européenne EOSC – European Open Science Cloud, lancée en 2018 par la commission européenne pour “rassembler des acteurs institutionnels, nationaux et européens, des initiatives et des infrastructures de données afin de développer un écosystème de science ouverte inclusif en Europe” [9] et ce, sous la forme d’un cloud réservé aux pratiques de science ouverte.

L’idée est donc de promouvoir un “EOSC français”, et c’est pourquoi le plan d’actions du Plan “Données de la recherche” s’adapte aux besoins des chercheurs tout en tenant compte des différentes disciplines, en accompagnant les acteurs dans l’évolution des pratiques (nouveaux outils, nouvelles pratiques, nouveaux services…) et en prenant en compte les besoins en ressources humaines et les formations nécessaires pour mener à bien le projet.

Le Plan est disponible sur la page internet du CNRS : www.science-ouverte.cnrs.fr (ici)

L’ANSES 

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail s’est récemment engagée en faveur de la science ouverte en signant, aux côtés de ses partenaires “une déclaration conjointe en faveur de la science ouverte par un réseau d’agences françaises de financement de la recherche”. L’objectif de cette déclaration est d’établir une approche concertée permettant la diffusion des publications et des données de la recherche, promouvoir une généralisation des accès aux savoirs, une harmonisation des pratiques au sein des communautés de chercheurs et chercheuses.

Les différents signataires sont: l’Agence nationale de la recherche (ANR), l’Agence de la transition écologique (ADEME), l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (Inserm / ANRS), l’Institut national du cancer (INCa) [10].

Découvrez la déclaration sur le site internet de ANSES www.anses.fr/ (ici).

En dehors de cette déclaration, l’Agence met également en place des actions concrètes dans le cadre de son Programme National de Recherche Environnement-Santé-Travail [11]. En effet, l’Agence a invité les auteurs des publications bénéficiant de son financement à les déposer dans une archive ouverte. 

Les universités

Les universités prennent également des initiatives en faveur de la science ouverte. Ci-dessous nous avons répertorié, de manière non exhaustive certaines des universités engagées dans le développement de l’accès ouvert

  • L’Université de Lorraine qui, depuis 2016 prend des engagements en faveur de la science ouverte: colloques thématiques pour accompagner et promouvoir l’ouverture des recherches, le désabonnement de certains journaux d’éditeurs commerciaux, ratification de l’Appel de Jussieu, identification d’un chargé de mission pour la science ouverte et d’un comité de pilotage pour la science ouverte [12]. L’Université de Lorraine a également mis en place le “Baromètre lorrain de la science ouverte” reprenant le code du Baromètre français de la Science Ouverte, afin de l’adapter aux publications de l’Université de Lorraine et ainsi pouvoir analyser la progression de la Science Ouverte dans l’établissement et générer des graphiques pertinents. Le code de ce baromètre a été partagé afin de permettre à d’autres établissements de le décliner [13]
  • L’Université de Strasbourg, en partenariat avec d’autres acteurs de la région, a mis en place, en 2016, la plateforme d’archive ouverte univOAK [14]. La plateforme accueille les publications scientifiques de chercheurs de disciplines diverses et les diffuse en libre accès. Découvrez la plateforme à ce lien : https://univoak.eu 

L’Université de Strasbourg a également repris le code ci-dessus mentionné pour établir leur propre baromètre de science ouverte.

“L’université fait le pari d’offrir ses données au public, de les diffuser, mais pas sans discernement”. Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg.

  • Les initiatives en faveur de la science ouverte sont également présentes à l’Université Paris Saclay qui a également mis en place son baromètre de la science ouverte. L’Université possède une collection spécifique sur la plateforme HAL et promeut également les autres plateformes de diffusion de publications en libre accès [15]
  • L’Université de Montpellier, quant à elle, a ouvert son portail HAL [16], est signataire de la “Charte de signature des publications scientifiques des structures de recherche de l’Université de Montpellier”, de la “Charte relative à l’intégrité scientifique” [17] et a mis en œuvre le protocole de Nagoya. De plus, L’Université Paul Valéry Montpellier 3 soutient le projet NumeRev, un incubateur de revues open access, portail scientifique interdisciplinaire et laboratoire expérimental [18].

Nous pouvons ainsi conclure cet article en affirmant que ces dernières années ont été propices à la création d’initiatives dans le domaine de la science ouverte. Elles proviennent d’acteurs divers et présentent des objectifs communs: la promotion du libre accès et le développement des publications ouvertes afin de faciliter la transition numérique et de généraliser l’accès aux savoirs. La science ouverte constitue une avancée considérable, non seulement pour les auteurs mais également pour les internautes, en permettant un accès libre, ouvert et partagé à l’information.

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SITOGRAPHIE

[1] Baromètre français de la Science Ouverte 2020. (s. d.). Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.  www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid156502/barometre-francais-de-la-science-ouverte-2020.html

[2] Pour une République numérique. (s. d.). Gouvernement.fr.  https://www.gouvernement.fr/action/pour-une-republique-numerique

[3] Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour la constitution du Comité pour la Science Ouverte (CoSO). (s. d.). Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.  www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid128239/appel-a-manifestation-d-interet-ami-pour-la-constitution-du-comite-pour-la-science-ouverte-coso.html

[4] Ouvrir la Science—Le comité pour la science ouverte. (s. d.).  https://www.ouvrirlascience.fr/presentation-du-comite/

[5] Appel à projets N°2 « Publications » – Fonds national pour la science ouverte. (s. d.).  https://www.ouvrirlascience.fr/appel-a-projets-n2-publications-fonds-national-pour-la-science-ouverte 

[6] l’Innovation, M. de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de. (s. d.). Baromètre français de la science ouverte. Baromètre français de la science ouverte.  https://bso.enseignementsup-recherche.gouv.fr

[7] Plaquette_Science-Ouverte_18112019.pdf. (s. d.).  https://www.science-ouverte.cnrs.fr/wp-content/uploads/2019/11/Plaquette_Science-Ouverte_18112019.pdf

[8] European Open Science Cloud (EOSC). (s. d.). European Commission – European Commission.  https://ec.europa.eu/info/research-and-innovation/strategy/goals-research-and-innovation-policy/open-science/european-open-science-cloud-eosc_en

[9] Appel de Jussieu. (s. d.).  https://jussieucall.org/

[10]L’Anses s’engage en faveur de la science ouverte | Anses—Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. (s. d.).  https://www.anses.fr/fr/content/l%E2%80%99anses-s%E2%80%99engage-en-faveur-de-la-science-ouverte

[11] L’Anses s’engage en faveur de la science ouverte | Anses—Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. (s. d.).  https://www.anses.fr/fr/content/l%E2%80%99anses-s%E2%80%99engage-en-faveur-de-la-science-ouverte

[12] Les engagements de l’Université de Lorraine en faveur de l’ouverture de la science. (2020, mai 4). Factuel | le site d’actu de l’Université de Lorraine. https://factuel.univ-lorraine.fr/node/14275

[13] Baromètre lorrain de la Science Ouverte. (s. d.). Science Ouverte.  http://scienceouverte.univ-lorraine.fr/barometre-lorrain-de-la-science-ouverte/

[14] Science ouverte—Université de Strasbourg – Accueil. (s. d.).  https://scienceouverte.unistra.fr/ 

[15] Science ouverte. (2020, janvier 7). Université Paris-Saclay. https://www.universite-paris-saclay.fr/recherche/science-ouverte 

[16] Science ouverte. Les Bibliothèques Universitaires. Université de Montpellier.  https://bibliotheques.edu.umontpellier.fr/science-ouverte/ 

[17] Charte relative à l’intégrité scientifique de l’Université de Montpellier. (s. d.). Université de Montpellier.  https://www.umontpellier.fr/recherche/charte-relative-a-lintegrite-scientifique

[18] Présentation. NumeRev.  https://numerev.com/presentation 

BIBLIOGRAPHIE

Amsterdam Call for Action on Open Science. (2016). https://www.ouvrirlascience.fr/amsterdam-call-for-action-on-open-science

Le mouvement pour la science ouverte. (2020). CNRS. https://www.science-ouverte.cnrs.fr/le-mouvement-pour-la-science-ouverte/

Le Plan national pour la science ouverte : Les résultats de la recherche scientifique ouverts à tous, sans entrave, sans délai, sans paiement. (2018). Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid132529/le-plan-national-pour-la-science-ouverte-les-resultats-de-la-recherche-scientifique-ouverts-a-tous-sans-entrave-sans-delai-sans-paiement.html

Ouvrir la Science—La science ouverte. Deuxième Plan national pour la science ouverte. (2019). https://www.ouvrirlascience.fr/category/science_ouverte/